Même si le conseil a réaffirmé son « soutien total à la souveraineté, à l’unité et à l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo », il convient de ne pas oublier que Paul Kagamé, a été formé par les américains sur le sol US aux PSYOPS (opérations psychologiques).
Pour que vous puissiez vous faire une idée des rudiments de cette spécialité, vous pouvez vous procurer les trois tomes de l’US ARMY PSYOP BOOK désormais déclassifiés.
Page 1-1 du FM 3-05.30 on peut lire ceci :
(Traduction en français)
Les commandants planifient des psyops pour véhiculer des informations sélectionnées et des indicateurs, à des audiences étrangères pour influencer leurs émotions, leurs motivations, leur raisonnement objectif et de façon ultime, le comportement des gouvernements étrangers, organisations, groupes et individus.
Les US excellent en la matière notamment dans le cadre des opérations de « regime change » lesquelles reposent sur diverses techniques comme les opérations false flag mais surtout sur les SPYOPS.
Les PSYOPS permettent de mettre en oeuvre par exemple les technique d’empowerment (autonomisation) et/ou de manipulation du potentiel contestataire des populations pour destabiliser une nation, saper sa cohésion ou faire monter une opposition susceptible de produire un environnement favorable aux intérêts américains.
Parfois des PSYOPS plus sophistiquées associés à des guerres juridiques ou à des menaces d’ostracisation, peuvent être utilisées pour édifier une historiographie biaisée de nature à servir de fondement à un nouveau pouvoir mis en place dans le cadre d’une opération de regime change.
L’historiographie du génocide rwandais répondait à une téléologie particulière.
Depuis ce drame, des rapports ont fuité, des témoignages subsistent malgré les assassinats extraterritoriaux qui visèrent le plus souvent d’anciens membres du FPR désireux de libérer leurs consciences.
Et aujourd’hui, l’historiographie génocidaire s’émancipe de plus en plus de l’influence Kagamo-anglo-américaine.
Après le génocide de l’élite Hutus perpétré par les tutsis au Burundi et ses 120 000 morts, la fureur génocidaire des extrémistes Hutus provoqua la mort de 800 000 tutsi, et ce, à un rythme effréné.
Dans le même temps, entre 1990 et 2000, selon des estimations sérieuses (Rapport TIPR) au moins 638 000 Hutus, auraient été massacrés par l’A.P.R, la bras armé du FPR de Kagamé, et ce, rien qu’au Rwanda.
A l’Est du Congo, on parle de millions de morts.
Tout ce qui précéde, je le développe dans l’article ci-dessous dont je conseille à tous la lecture :
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