21 Jan 2024
La dynamique d’expansion des BRICS, constitués du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, et de l’Afrique du Sud, prend une nouvelle tournure. Le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, a récemment souligné une tendance mondiale grandissante à rejoindre ce bloc économique, notant une “file d’attente” significative de pays désirant s’associer aux BRICS, considérée comme une source de satisfaction pour le Kremlin.
Cette déclaration met en lumière l’attractivité grandissante des BRICS sur la scène mondiale. L’envie de plusieurs nations de s’aligner sur ce groupe reflète une volonté d’embrasser des alternatives économiques et politiques, divergentes des modèles occidentaux traditionnels. L’adhésion est perçue par ces pays comme étant en adéquation avec leurs intérêts nationaux, notamment en termes de développement économique et de coopération internationale.
Depuis le 1er janvier 2024, les BRICS ont accueilli de nouveaux membres, dont les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Iran, l’Égypte, et l’Éthiopie. Ces adhésions interviennent dans un contexte où 23 autres États ont manifesté leur désir de rejoindre le groupe, démontrant l’influence croissante des BRICS dans la géopolitique mondiale. Ce mouvement d’expansion s’inscrit dans une évolution de la balance des pouvoirs économiques à l’échelle internationale.
L’élargissement des BRICS, marqué par l’entrée de nouveaux membres et l’intérêt croissant d’autres nations, annonce des changements significatifs dans les dynamiques économiques et politiques mondiales. Cette évolution pourrait entraîner une redistribution des influences géopolitiques et économiques, tout en offrant de nouvelles opportunités de collaboration et de développement pour les pays membres et aspirants.
Le cas particulier de l’Argentine
Le récent refus de l’Argentine de rejoindre les BRICS, malgré une invitation officielle, marque un moment important dans l’évolution de ce bloc. Le nouveau président argentin, Javier Milei, a fait part de sa décision de ne pas intégrer le groupe, une démarche respectée par la Russie comme relevant du droit souverain de l’Argentine. Selon la ministre argentine des Affaires étrangères, Diana Mondino, cette décision s’explique par les liens de partenariat déjà existants entre l’Argentine et la plupart des membres des BRICS.
L’expansion des BRICS et l’intérêt marqué de nombreux pays à les rejoindre, malgré le retrait notable de l’Argentine, illustrent un changement dans le paysage économique et politique mondial. L’avenir de ce bloc, désormais plus diversifié et influent, sera à observer de près, notamment pour ses implications sur les relations internationales et les stratégies de développement économique des nations impliquées.