Blanchard Dikambi, chargé de communication du président du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale Christophe Mboso, a déclenché un tollé en insultant le député Jonathan Bialosuka Wata, alimentant ainsi un scandale politique et médiatique de grande ampleur.
Dans un enregistrement audio devenu viral sur les réseaux sociaux, les propos immoraux et obscènes proférés par ce Conseiller à l’égard de l’élu national ont suscité l’indignation générale et posé des questions sur le comportement et l’éthique au sein de l’Assemblée nationale.
Outre ses attaques injurieuses, Blanchard Dikambi s’est vanté de posséder des biens immobiliers dans toute la ville de Kinshasa, se présentant comme un pion manipulé par des intérêts plus puissants.
La réaction timide du président du Bureau d’âge face à ce scandale a alimenté les critiques, remettant en question sa capacité à diriger de manière éthique et responsable une institution aussi prestigieuse que Chambre basse du parlement.
Les allégations de mauvaise gestion financière au sein de l’Assemblée nationale, avec des réclamations de primes impayées des assistants parlementaires s’élevant à plus de 7.994.500 dollars américains pour le paiement des primes diverses (invisibles, titres de voyages, de près de 500 députés nationaux) et plus de 250.000 dollars américains décaissés au trésor public pour les indemnités de sortie des assistants. Cette gestion calamiteuse souligne les défis de transparence et d’intégrité auxquels l’institution doit faire face.
Le bilan mitigé du président actuel provisoire Christophe Mboso, marqué par des débats parlementaires tumultueux et une gestion chaotique des finances de cette institution, soulève des interrogations quant à sa capacité à assumer pleinement ses responsabilités.
Alors que le paysage politique congolais est en pleine évolution, avec des attentes croissantes de la population, il est impératif que les dirigeants de l’Union sacrée de la nation fassent preuve de discernement et de responsabilité dans leurs choix.
Les années passées sous le règne de différents présidents ont laissé des marques indélébiles, soulignant le besoin d’un renouveau et d’une gouvernance plus exemplaire au sein de l’Assemblée nationale.
Face à l’urgence de la situation et aux défis à relever, il est temps que de nouvelles voix émergent, prêtes à incarner un changement positif et une gouvernance plus transparente et éthique.