08.08.2023
L’affaire Jean-Marc Kabund refait surface. Ce lundi 7 août, ce président du parti politique Alliance pour le Changement a avancé ses arguments de défense devant les juges de la Cour de Cassation dans l’espoir d’en trouver gain de cause.
Dans son speech pendant le procès, Jean-Marc Kabund a remis en cause toutes les accusations à sa charge et précisé que ses propos tenus à l’encontre du chef de l’État Félix Tshilombo étaient basés sur la réalité sur terrain, loin d’être des injures. Au contraire, argumente-t-il, le feu Étienne Tshisekedi dépassait les bornes dans ses dires contre Joseph Kabila, mais il n’était pas placé entre les quatre (4) murs.
« Ma femme a été arrêtée et condamnée pour des faits que moi, j’ai commis. Kabila n’avait jamais arrêté ma femme… Et maman Marthe n’a jamais été arrêtée par Mobutu… Le pays court un danger avec Félix Tshilombo à la tête du pays. Avec Félix Tshilombo, tout est fait vaille que vaille, c’est essai erreur… J’appelle le peuple à ne plus voter pour Félix Tshilombo », a-t-il déclaré.
Il a dans la foulée, martelé sur le fait que les vrais dangers, c’est la misère du peuple, l’insécurité dans l’est, le banditisme urbain, l’absence d’un programme social cohérent. En entendant par là, il invite Félix Tshilombo à trouver des solutions à ces dangers qui gangrènent le pays au lieu de s’attaquer aux gens qui ne font que dénoncer.
À titre de rappel, Jean-Marc Kabund est poursuivi pour injures publiques, imputations dommageables, outrages envers les autorités publiques, offenses envers le chef de l’État et propagation des faux bruits.