Le ministre national sortant en charge de l’industrie et doctorant en sciences politiques et administratives à l’UNIKIN- Université de Kinshasa Julien Paluku a, ce mardi 16 avril à Kinshasa, procédé au vernissage de son ouvrage «Recueil annoté» des résolutions de l’assemblée générale et du conseil de sécurité des Nations-Unies allant de 1960 à 2023 sur la République Démocratique du Congo.
L’ auteur de l’ouvrage Julien Paluku a, répertoriant le 156 résolutions adoptées dont 59 par l’assemblée générale et 97 par le conseil de sécurité des Nations-Unies, montré les forces et faiblesses de ces dernières.
Il a cependant indiqué que cet ouvrage qui est en quelque sorte un cocus neutre est ouvert à toute sorte de problématique dans plusieurs domaines des recherches et sous n’importe quelles orientations, notamment politologue, internationaliste, historienne, juriste, sociologue ainsi qu’économiste.
«L’une des problématiques pouvant être abordée sur base de ce recueil est l’évaluation de la portée politique, philosophique, économique, sécuritaire, autant des résolutions des Nations-Unies, plus clairement les 156 résolutions de l’assemblée générale et du conseil de sécurité doublée d’une présence de plus de vingt-cinq ans des Nations-Unies, en septante -trois ans, ont-elles permis à la RDC des résoudre les problèmes politiques, économiques, sécuritaires auxquels elle se rapporte», a-t-il expliqué.
D’après l’auteur, d’aucuns devraient se demander, par ailleurs, comment la RDC a pu capitaliser la présence des Nations-Unies sur son sol.
«Le professeur Vital Kamerhe m’a rappelé qu’imaginez-vous un seul instant où depuis 1960, il n’y avait pas des Nations-Unies et le système des Nations-Unies présents au Congo, ce qui serait devenu la RDC», a laissé entendre Julien Paluku.
Et de poursuivre :
«C’est bon de lire le contenu de cet ouvrage pour comprendre la quintessence et commencer à nuancer nos points de vue lorsque nous parlons des Nations-Unies».
En clair, loin de l’idée de faire l’apologie des Nations-Unies, l’auteur de «Recueil annoté» a voulu, par celui-ci, faire une analyse scientifique critique sur base des critiques formulées contre cet acteur, les Nations-Unies, qui pourtant est un acteur majeur.
Le vice-premier ministre de l’économie nationale sortant, professeur de son état et ancien commissaire général chargé des relations avec l’ex- MONUC devenu Monusco, Vital Kamerhe, a de son côté invité les congolais à revisiter l’histoire pour éviter de retomber dans les mêmes erreurs.
Le professeur Vital Kamerhe a, profitant de l’occasion, rappelé que la première résolution des Nations-Unies en 1960 au moment de l’indépendance obtenue par la RDC dans la douleur, a été initialement élaborée pour que la jeune RDC ne subisse pas des influences extérieures.
«Nous devons lever le ton face à l’agression qui nous imposer injustement. Le front militaire oui, le front diplomatique aussi et le front politique, je pense que cela que nous devons inviter nous politiciens qui induisons régulièrement la population en erreur de comprendre dans des sociétés qui luttent pour leur survie, il n’y a point de majorité et de l’opposition», a-t-il exhorté.