Le décès tragique de Rayanne Badila élève de la 8ᵉ à l’école Madame le Sévigné suite au coup de couteau lui assené par son condisciple de classe défraie la chronique sur la toile. Les uns s’interrogent sur le mobile du meurtre, mais d’autres sur la sentence prévue par la loi congolaise, étant donné que les deux sont encore que des mineurs.
Intrigué par la quintessence de cette affaire qui est comparable à un film d’horreur, la Rédaction du journal LePotentiel a saisi Me Georges Kapiamba président de l’Association congolaise pour l’Accès à la justice ( ACAJ), dans le but d’éclairer lanterne de l’opinion sur cette question.
Me Georges Kapiamba s’est exprimé en ces termes : « L’élève, auteur des faits est poursuivable devant le tribunal pour coups et blessures graves ayant entraîné la mort. Et la peine de mort éventuellement avec des circonstances atténuantes qui pourraient permettre l’atténuation de sa peine ».
En ce qui concerne la probabilité d’une négociation entre les deux familles, la loi sera toujours mise en vigueur à cette préoccupation. « Le ministère public ne sera pas lié par le compromis des familles. Donc, il pourra éventuellement décider de le maintenir en détention et le poursuivre devant le tribunal pour être condamné », a-t-il martelé.
Il sied de noter que l’auteur de cet incident de père égyptien et mère congolaise a fait savoir que ses collègues ne cessaient de le provoquer qu’il était étranger. C’est pour quoi cette situation est intervenue.