09 07, 2024
Dans une déclaration percutante lors de la 49e session de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie à Montréal, l’Honorable Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo, a souligné la situation dramatique qui sévit dans son pays depuis des décennies.
Avec une sincère franchise, il a mis en lumière les agressions perpétrées par le Rwanda et l’Ouganda dans l’est du Congo, provoquant des pertes humaines massives et des atrocités inimaginables. Kamerhe a critiqué l’absence de mention de la crise congolaise par la Secrétaire Générale de l’OIF, suggérant un possible déni de la présence des troupes rwandaises et ougandaises sur le territoire congolais.
Il a dénoncé l’utilisation du viol comme arme de guerre, documenté par les Nations Unies, et a pointé du doigt les actions des forces rwandaises et du M23, soutenus par l’Ouganda. Alors que le Président Tshisekedi tente des pourparlers de paix, la guerre persiste, laissant des millions de Congolais dans des conditions inhumaines et des millions de morts.
Malgré les rapports des experts de l’ONU mettant en lumière l’implication directe des forces rwandaises dans la région, la communauté internationale reste silencieuse, laissant les agresseurs impunis. Kamerhe a appelé la francophonie à agir, soulignant que la crise au Congo est aussi grave que celles en Ukraine ou au Moyen-Orient.
Il a exhorté à des sanctions et à un soutien concret pour mettre fin à cette tragédie humaine. Cette déclaration courageuse de Kamerhe met en lumière une crise humanitaire souvent ignorée, appelant la Francophonie à prendre ses responsabilités et à agir pour la paix et la justice au Congo.