Le secteur des médias en RD Congo est dans une situation difficile et angoissante. La presse congolaise est muselée, inféodée par les politiques. Elle est devenue très pauvre, affaiblie totalement par le gouvernement des « warriors » issu de l’Union Sacrée pour la Nation, dont Patrick Muyaya Katembwe est le Ministre de la Communication et Médias.
En effet, selon les informations concordantes, il semble que dans chaque Budget annuel du Gouvernement en RD Congo, dans la rubrique « AIDE A LA PRESSE », une somme de plus de 2.000.000 USD serait allouée aux Médias, spécifiquement pour soutenir les organes de presse et toutes les entreprises des médias dans son ensemble, notamment dans le cadre de l’Aide direct et indirect à la presse comme sous d’autres cieux. Malheureusement cette somme colossale débloquée chaque année n’arrive jamais aux bénéficiaires.
L’on pointe du doigt accusateur à Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et Médias du gouvernement sortant.
Pour justifier son forfait ou frappe, il organise une série des « briefings » pour flouer sa hiérarchie notamment le chef de l’exécutif et le Président de la République, et tromper l’opinion au détriment des journalistes et professionnels des médias. Chose grave, l’on signale qu’à chaque « briefing » d’une durée d’une heure ou deux heures, il décaisse plus de 50.000 dollars américains, remette aux participants que des miettes qui 50$ US, 100$US ou rien du tout.
En outre, les journalistes dans ces « briefings » sont sélectifs, la majorité serait de son obédience, club d’amis, anciens collègues etc. les vrais professionnels de la presse sont oubliés. Lui étant le Ministre de tutelle a l’obligation d’inviter toute la presse congolaise, à l’instar de la Monusco qui organise son point de presse hebdomadaire sans partialité.
Le trop savoir et arrogant, le Ministre de la communication et Médias fait preuve de partialité dans la sélection des journalistes qui participent dans ses fameux « briefings », il empêche les journalistes indépendants, blogueurs et you tubeurs et consorts d’avoir l’information à la source.
Pour rappel, les deux derniers grands évènements de l’année 2023 à savoir « l’arrivé du Pape François » et « les 9ème jeux de la francophonie », les journalistes, professionnels de la presse congolaise accrédités à couvrir ces évènements accusent Patrick Muyaya d’avoir fait des manœuvres pour qu’ils ne touchent pas leurs modiques allocations, surnommé dans le jargon journalistique « coupage ».
Les patrons de médias et les journalistes s’interrogent, comment un Ministre de tutelle peut-il accepter que le secteur qu’il dirige reste dans la modicité totale, sans moyens de travail et pourtant ces deux évènements précités, il y avait le fonds destinés à « la rubrique presse » ?
L’on se souviendra que le Président de la République, Chef de l’Etat Félix A. Tshisekedi Tshilombo avait déclaré que « le caractère historique de la première transition politique pacifique qui vient de connaitre le peuple congolais depuis son accession à l’indépendance, dépendra largement de la politique sera menée en RD Congo afin de, notamment, protéger les journalistes, pivots incontournables de la démocratie et de la nouvelle ère ». Et, à chaque célébration de la journée internationale de la liberté de la presse, il a toujours réitéré sa promesse de soutenir et d’accompagner la presse congolaise.
Mais hélas, l’on constate que ce secteur a été confié à des geôliers incompétents, médiocres, des partisans politiques incapables de transformer la vision ou la volonté du chef de l’Etat aux actions à impact visibles pour le développement des médias congolais.
L’on remarque que ces 5 dernières années, la presse congolaise est en disparition surtout avec l’avènement de l’intelligence artificielle, les journalistes arrêtés en cascades, agressés, tabassés, les organes de presse certains ont fermé boutique, les autres sont à l’agonie.
Le bourreau prédateur responsable de ce naufrage de la presse congolaise s’est démasqué PAR SES ACTES. Le souhait de tout le monde est qu’il démissionne et ne plus revenir dans la nouvelle équipe gouvernementale, et qu’il soit mis à la disposition de l’IGF ou de la justice. C’est la médiocrité et la sorcellerie, si le 4ème pouvoir dans une démocratie doit être fragilisé totalement.
Curieusement, le Ministère de la Communication et Médias est accusé « Budgétivore », mais la presse nationale reste dans l’indigence.
D’ailleurs des dossiers sales sur « les élections dernières, états généraux de la presse, congrès de l’UNPC, gestion des entreprises publiques sous sa tutelle pèsent sur la tête de Patrick Muyaya Katembwe, nous y reviendrons avec des fortes détailles dans nos prochains articles. Rightfull, CP
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