La Nation
  • Politique
  • Actualité
  • Économie
  • Société
  • Sport
  • Santé
Aucun résultat
Voir tous les résultats
La Nation
Aucun résultat
Voir tous les résultats

Le chef de la Chambre des représentants a été destitué, une première aux États-Unis

La Rédaction de La Rédaction
octobre 4, 2023
dans International
Temps de lecture : 4 mins de lecture

03 10 2023

C’est une première dans l’histoire du Congrès américain : le chef républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a été évincé mardi de son poste, victime de querelles fratricides au sein de son parti.

Après un débat tendu entre conservateurs dans l’hémicycle, 216 élus ont voté pour le destituer, dont huit républicains, contre 210.

Lire aussi

Afrique du Sud: « Les Noirs ne peuvent pas se gouverner […] » – n’a jamais été vérifiée

Afrique du Sud: « Les Noirs ne peuvent pas se gouverner […] » – n’a jamais été vérifiée

Il y a 1 mois
Joe Biden regretterait d’avoir abandonné la course à la Maison-Blanche, selon le «Washington Post»

Joe Biden regretterait d’avoir abandonné la course à la Maison-Blanche, selon le «Washington Post»

Il y a 5 mois
Erdogan compte sur la fragmentation de la Fédération de Russie pour mettre en œuvre « l’idée nationale du Grand Touran »

Erdogan compte sur la fragmentation de la Fédération de Russie pour mettre en œuvre « l’idée nationale du Grand Touran »

Il y a 5 mois

Aussitôt après ce résultat sans précédent, un Kevin McCarthy malgré tout souriant a été entouré par des membres de son parti, qui lui ont donné l’accolade et lui ont serré la main.

Le vote ouvre une période de fortes turbulences à la chambre basse, où un remplaçant doit être choisi, ce qui s’annonce très compliqué.

Il est intervenu après qu’un élu de la droite dure américaine, Matt Gaetz, a déposé une motion pour destituer le « speaker », pourtant membre de son parti.

Cet élu de Floride reproche principalement à Kevin McCarthy d’avoir négocié avec les élus démocrates un budget provisoire pour financer le gouvernement fédéral, auquel s’opposaient de nombreux conservateurs. Il accuse aussi le ténor républicain d’avoir conclu un « accord secret » avec le président Joe Biden sur une possible enveloppe pour l’Ukraine.

Or, l’aile droite du Parti républicain s’oppose vivement au déblocage de fonds supplémentaires pour Kiev, estimant que cet argent devrait plutôt servir à lutter contre la crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.

Et qu’importe que l’immense majorité du groupe parlementaire de M. McCarthy l’ait publiquement soutenu : les trumpistes disposaient d’un veto de fait à la Chambre compte tenu de la très fine majorité républicaine dans cette institution.

Pas de soutien démocrate

Kevin McCarthy avait semblé un temps penser qu’il sauverait sa tête, espérant que les calculs politiques l’emporteraient et qu’il pourrait soutirer aux démocrates un appui, même très juste, en échange de concessions.

Peine perdue.

« C’est au Parti républicain de mettre fin à la guerre civile des républicains à la Chambre », avait tranché le chef démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, dans une lettre après une longue réunion mardi avec son groupe parlementaire.

« Les raisons de laisser les républicains gérer leurs propres problèmes sont innombrables. Laissons-les se vautrer dans la fange de leur incompétence et de leur incapacité à gouverner », avait de son côté lancé, implacable, l’élue progressiste Pramila Jayapal.

Signe des désaccords qui déchirent les républicains, les élus conservateurs se sont succédé dans l’hémicycle pour plaider pour et contre Kevin McCarthy.

« Nous sommes au bord du précipice. Il ne nous reste que quelques minutes pour revenir à la raison et nous rendre compte du grave danger », avait exhorté avant le vote l’élu républicain Tom McClintock.

Si la motion de destitution passe, « la Chambre sera paralysée », « les démocrates se délecteront des dysfonctionnements républicains, et la population sera révulsée, à raison », avait-il lancé.

Son collègue Tom Cole avait, lui, mis en garde contre le « chaos » dans lequel la Chambre et les républicains seraient plongés si M. McCarthy était destitué.

« Le chaos, c’est le président McCarthy », a répliqué Matt Gaetz. « Le chaos, c’est quelqu’un à qui on ne peut pas faire confiance. »

Quel avenir pour McCarthy ?

Ces luttes intestines étalées au grand jour ont fait réagir l’ex-président républicain Donald Trump.

« Pourquoi les républicains passent-ils leur temps à se disputer entre eux, pourquoi ne combattent-ils pas les démocrates de la gauche radicale qui détruisent notre pays ? » a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

Un tel vote n’a pas eu lieu depuis plus d’un siècle aux États-Unis, et jamais aucun « speaker » n’avait été évincé de son poste.

Kevin McCarthy, 58 ans, pourrait-il tenter de revenir à son poste ? L’hypothèse n’est pas farfelue, car il est en droit de se porter de nouveau candidat.

À ses risques et périls toutefois : il avait déjà été élu au forceps en janvier, en raison de la très mince majorité républicaine.

Pour accéder au perchoir, il avait dû faire d’énormes concessions avec une vingtaine de trumpistes, dont la possibilité que n’importe quel élu ait le pouvoir de convoquer un vote pour le destituer.

Une promesse qui est revenue le hanter mardi.

PartagerTweeterEnvoyerEnvoyer

Articles similaires

Afrique du Sud: « Les Noirs ne peuvent pas se gouverner […] » – n’a jamais été vérifiée

Afrique du Sud: « Les Noirs ne peuvent pas se gouverner […] » – n’a jamais été vérifiée
de La Rédaction
Il y a 1 mois

En 1988, Peter Willem Botha d'Afrique du Sud a déclaré que les Noirs ne sont pas capables de s'auto-gouverner en...

Lire la suite

Joe Biden regretterait d’avoir abandonné la course à la Maison-Blanche, selon le «Washington Post»

Joe Biden regretterait d’avoir abandonné la course à la Maison-Blanche, selon le «Washington Post»
de La Rédaction
Il y a 5 mois

Le président américain sortant Joe Biden regretterait d’avoir laissé sa place à Kamala Harris comme candidate démocrate à la présidentielle...

Lire la suite

Erdogan compte sur la fragmentation de la Fédération de Russie pour mettre en œuvre « l’idée nationale du Grand Touran »

Erdogan compte sur la fragmentation de la Fédération de Russie pour mettre en œuvre « l’idée nationale du Grand Touran »
de La Rédaction
Il y a 5 mois

Selon Erdogan, la Turquie devrait inclure : Abkhazie, Azerbaïdjan, Arménie, Géorgie, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Turkménistan, ainsi que les territoires russes...

Lire la suite

« Israël n’a plus d’excuses pour frapper »: le chef du groupe des rebelles syriens redessine la géopolitique Régionale.

« Israël n’a plus d’excuses pour frapper »: le chef du groupe des rebelles syriens redessine la géopolitique Régionale.
de La Rédaction
Il y a 5 mois

"La présence de l'Iran représente un grand danger pour la Syrie, ses pays voisins et le Golfe", a-t-il déclaré. Abu...

Lire la suite
Laisser un commentaire

Articles les plus lus

Aucun contenu disponible

  • Politique
  • Actualité
  • Économie
  • Société
  • Sport
  • Santé

Suivez-nous sur :

Facebook Twitter Instagram

©2023 Lanation.cd- Une conception de l'Agence Groukam

Aucun résultat
Voir tous les résultats
  • Politique
  • Actualité
  • Économie
  • Culture
  • Société
  • Sport
  • Santé
  • Sécurité
  • Monde

© 2023 Lanation.cd - Développé et maintenu par l'Agence Groukam.