09 07, 2024
Le gouvernement a déclaré que le Rwanda prenait note de l’intention du gouvernement britannique de mettre fin à l’accord de partenariat sur la migration et le développement économique.
Le gouvernement rwandais a déclaré, lundi 8 juillet, qu’il était toujours déterminé à trouver une solution à la crise migratoire mondiale et à la sécurité des migrants après que le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a indiqué qu’il abandonnerait un accord que son prédécesseur avait avec Kigali pour transférer les demandeurs d’asile.
« Le Rwanda prend note de l’intention du gouvernement britannique de mettre fin à l’accord de partenariat sur la migration et le développement économique, tel que prévu par les termes du traité adopté par nos deux parlements », peut-on lire dans un communiqué du bureau du porte-parole du gouvernement.
Le gouvernement rwandais a déclaré qu’il avait » pleinement défendu son côté de l’accord « , qui a été signé pendant le mandat du prédécesseur de Starmer, Rishi Sunak.
En vertu du traité sur les migrations, signé à Kigali en décembre 2023, les demandeurs d’asile arrivant illégalement au Royaume-Uni seraient transférés au Rwanda où leurs demandes seraient examinées.
Après avoir pris ses fonctions de Premier ministre, Starmer a indiqué que son gouvernement ne poursuivrait pas le partenariat migratoire entre le Royaume-Uni et le Rwanda, selon les médias britanniques.
« Ce partenariat a été initié par le gouvernement du Royaume-Uni afin de faire face à la crise de la migration irrégulière qui affecte le Royaume-Uni – un problème du Royaume-Uni, pas du Rwanda », indique le communiqué.
» Le Rwanda a pleinement respecté son aspect de l’accord, y compris en ce qui concerne les finances, et reste déterminé à trouver des solutions à la crise migratoire mondiale, notamment en fournissant sécurité, dignité et opportunités aux réfugiés et aux migrants qui viennent dans notre pays. «
Sunak, qui considérait le partenariat avec le Rwanda comme faisant partie intégrante de sa politique migratoire, a démissionné de son poste de Premier ministre du Royaume-Uni le 5 juillet, après que son Parti conservateur ait perdu les élections, laissant place à Starmer, le chef du Parti travailliste.