La République Démocratique du Congo et la République d’Angola restent déterminées à renforcer les liens commerciaux pour le développement économique durable de ces deux géants, au cœur du continent Africain
.C’est dans ce cadre que le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie Nationale Vital KAMERHE séjourne depuis ce dimanche 12 novembre dans la capitale angolaise. Le patron de l’Économie Nationale va représenter la RDC à la deuxième édition du forum économique RDC-ANGOLA, dont le go sera donné ce lundi 13 novembre à Luanda.
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Il a été accueilli sur place par plusieurs personnalités dont l’ambassadeur de la RDC en Angola, Constantin KALALA.« Je suis venu à l’invitation de mon homologue angolais pour concrétiser la deuxième édition du « Forum Économique RDC-ANGOLA » qui avait été initiée par les deux Chefs de l’État, en l’occurrence leurs Excellences Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et Jõao Lourenço.
Nous serons ici avec des ministres sectoriels pour des résolutions de rapprochement et présentation des projets communs entre les deux pays« , tels sont les premiers mots de Vital KAMERHE, devant la presse à sa descente d’avion, à l’aéroport du 04 Février, dans la capitale angolaise.Et de poursuivre : « Nous sommes en pleine intégration régionale. Nous avons commencé par l’Angola. Nous allons le faire aussi avec d’autres pays. Mais avec la Zambie déjà, nous avons signé un accord sur la mise en commun de nos efforts et stratégies pour l’exploitation et la transformation des matières stratégiques. »
A en croire le patron de l’Économie Nationale, les relations bilatérales entre l’Angola et la RDC sont au beau fixe. « Les rapports entre l’Angola et la RDC ont toujours été excellents. Sinon nous ne serions pas ici. Nous sommes de bons voisins sur tous les plans diplomatique, économique, culturel… »Ces assises interviennent au moment où la République Démocratique du Congo fait encore face à la guerre d’agression imposée par le Rwanda, dans sa partie orientale. Comme à toutes les tribunes internationales, la partie congolaise profitera sûrement de ce forum pour condamner l’attitude du Rwanda qui persiste dans sa logique de déstabiliser l’Est de la RDC et piller ses richesses naturelles.
L’intérêt à cette question cruciale se justifie par les lourdes conséquences de la guerre sur l’activité économique.« Partout où nous nous trouvons, nous congolais, avons le devoir, chaque fois, de dire haut et fort que nous avons été envahis, non seulement par le Rwanda mais aussi l’Ouganda. Je l’ai d’ailleurs dit encore à Riyad, en Arabie Saoudite. J’ai lancé un appel à tous les chefs d’États africains, y compris le président angolais pour que la guerre cesse à l’Est du Congo; qu’ils exercent leur influence sur les présidents rwandais et ougandais parce que nous devons tourner le dos à la guerre, choisir la paix qui va favoriser les projets communs de développement« , a déclaré le Vice-Premier Ministre Vital KAMERHE.
Et de marteler : » L’Afrique doit cesser de déstabiliser l’Afrique. »Pour rappel, lors de la première édition du « Forum Économique RDC-ANGOLA » tenue au mois d’août 2023 à Kinshasa, les deux pays s’étaient engagés notamment à renforcer leur coopération économique dans plusieurs secteurs.
Les décideurs et opérateurs économiques angolais et congolais avaient aussi recommandé l’application de l’accord commercial signé le 29 octobre 2021, portant sur la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux entre les deux pays, en harmonisant les droits et taxes à l’importation, et en allégeant les frais administratifs en vue de faciliter les échanges commerciaux. Ils avaient convenu de faciliter l’octroi du visa aux opérateurs économiques aux postesfrontaliers, lutter drastiquement contre la fraude à l’importation et à l’exportation au niveau des frontières communes et coopérer pour éliminer la contrebande afin de décourager toute entrée clandestine de part et d’autre des frontières.Concernant la problématique de l’immigration, l’Angola et la RDC avaient convenu de coopérer dans l’échange d’informations et de lutte contre la circulation illicite des personnes, des biens, des services et des capitaux entre les deux pays
