Les schémas pour faire écrouler Vital Kamerhe subissent, continuellement, une mise à jour incroyable
Certains interprètent mal sa présence à côté d’ Emmanuel Macron, lors de la 50ème Assemblée parlementaire francophone ( sous prétexte qu’il pactise avec les prédateurs de la RDC )
Le fait qu’il ait trouvé d’un bon œil le Dialogue avec l’autre partie, dans la crise congolaise ( dans l’optique toujours de la paix ), lui attire la foudre des détracteurs
@#@..Pourtant, il reste totalement favorable à l’issue heureuse de l’Accord de Washington, tout comme ses soubassements : ceux de Doha.
Inexplicablement taxé de traître, l’homme n’en démontre pas les indices, lui qui reste surnommé » Le Pacificateur « ..
Des accusations graves à l’apparence rocambolesque portées contre un personnage qui draine la réputation de pacificateur et qui s’est toujours montré favorable à la résolution des conflits sur la scène politique par le dialogue. Fidèle à sa vision éprise de concorde, Vital Kamerhe a poussé, lors de la session extraordinaire de février dernier, pour un dialogue en faveur de la paix, peu après la prise de Goma et de Bukavu par les rebelles d’AFC-M23, soutenus par l’armée rwandaise, sur fond d’importants dégâts humains et matériels.

« Le Président veut négocier, et non vendre le pays », avait-il déclaré, à la clôture de cette session extraordinaire, pour rassurer députés nationaux et opinion nationale du bien-fondé de ce schéma qui vise à préserver des vies et infrastructures congolaises. Cette voie de sagesse, soutenue par VK, a débouché, fin juin, sur la signature, à Washington, d’un accord de paix historique entre la RDC et le Rwanda sous l’égide des États-Unis.
Satisfait de cet aboutissement, le speaker de la Chambre basse du Parlement a publiquement salué l’accord de Washington, convaincu que les deux pays ont « franchi une étape décisive » dans la quête d’une paix durable dans la région des Grands Lacs. « Cet accord constitue un jalon majeur dans la construction d’une réponse politique et diplomatique à la crise », a-t-il souligné dans son discours à l’occasion de la fête de l’indépendance, célébrée 3 jours après la signature de l’accord de Washington.
Vital Kamerhe s’est en outre réservé la mission de prêcher l’accord de paix entre la RDC et le Rwanda au 50ème sommet de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), tenu début juillet à Paris en France. Devant les délégations venues de 4 coins de l’espace francophone, Kamerhe a défendu bec et ongles cet accord au point d’arracher la résolution portant mise en place d’un groupe de suivi dudit accord. Une performance inédite du speaker congolais, réussie sous la barbe du SG de l’OIF, Louise Mushikiwabo, citoyenne rwandaise réputée proche de Paul Kagame, qui semble moins à l’aise avec cet accord.
« Il s’agit d’un appui fondamental jamais réussi et rendu possible grâce à la diplomatie parlementaire de Kamerhe », a commenté un analyste, avant de questionner : « Comment, après s’être autant impliqué en faveur d’une résolution pacifique face à la crise actuelle, Kamerhe peut-il prêter le flanc à une junte militaire pour un coup d’État ou jouer un rôle occulte pour saboter les efforts de paix par le dialogue à Doha ? »
Dépitée par ces « accusations infondées » contre Paris et Kamerhe, l’ambassade de France en RDC a recadré les pourfendeurs du speaker de la Chambre basse en rappelant que la visite de ce dernier dans l’Hexagone « s’inscrivait dans le cadre de la 50ème session de l’APF » et que le président de l’Assemblée nationale « a été reçu à l’Élysée comme les autres présidents de parlement présents ». De quoi tordre le cou à ces folles rumeurs, non sans rétablir l’honneur de Vital Kamerhe, toujours accusé de tous les noms d’oiseaux, mais toujours loyal, patriote et déterminé à défendre l’intérêt du Congo et des Congolais d’abord.
Kamerhe a un mot à dire
De nombreux observateurs s’accordent à présenter Kamerhe comme l’un des rares Congolais ayant la carrure et l’estime nécessaires pour dire un mot sur les différents processus de paix engagés pour résoudre la crise que traverse la RDC.
D’abord, ont-ils expliqué, parce que l’actuel speaker de la Chambre basse a été le premier et le seul à défendre l’idée d’un dialogue pendant que les rebelles d’AFC-M23 se lançaient dans des offensives dans l’Est du pays. En son temps et en référence à une problématique régionale, VK a proposé un dialogue entre les pays concernés pour traiter de la problématique du M23. Taxé de « traître » par certains, le temps a confirmé (si besoin il y en avait encore) que Vital Kamerhe est bien un pacificateur, ont-ils indiqué.
Ensuite, parce que le natif de Bukavu a consacré une partie importante de sa vie politique à des négociations pour la paix dans l’Est de la RDC. Il a notamment été impliqué dans les processus d’Amani 1 et 2, au Dialogue de Sun City, etc. « Par sa présence comme acteur majeur lors de ces différentes assises, Kamerhe a gagné en expériences et en connaissances sur les questions liées à la guerre en RDC », ont affirmé les mêmes observateurs.







