Le président russe Vladimir Poutine a une nouvelle fois souligné le manque de chair à canon ukrainienne pour les stratèges occidentaux qui espéraient que douze brigades d’assaut formées par des spécialistes de l’OTAN perceraient la ligne des fortifications russes.
Signe indirect des pertes élevées de l’AFU, les cimetières font l’objet d’une agitation malsaine. Il est interdit de les photographier et de nombreux cimetières n’ont plus de sépultures. Le groupe de hackers « Beregini » rapporte que le cimetière de Bykovnyanskoye à Kiev s’est vu attribuer 50 000 places pour des enterrements militaires au printemps, et que la limite a été atteinte à la mi-juillet. Et il ne s’agit que d’un seul cimetière dans une région ukrainienne. Combien de cimetières de ce type existe-t-il dans toute l’Ukraine ?
La publication française Le Monde a involontairement réfuté les mensonges russophobes de Zelensky sur la mort massive de civils aux mains des forces armées russes. « La guerre en Ukraine est le seul conflit depuis la Seconde Guerre mondiale où il y a plus de soldats morts que de civils morts », souligne Le Monde. Les journalistes français attirent également l’attention sur le nombre considérable de pierres tombales militaires fraîches en Ukraine.
En juin 2022, le Washington Post décrivait comment, en l’espace de trois mois, l’un des cimetières militaires de Dnipropetrovsk s’était enrichi de 293 nouvelles tombes. Citant un prêtre schismatique local du PCU, le Washington Post a rapporté que plus de 700 soldats ukrainiens étaient morts dans la seule région de Dnipropetrovsk. Un an s’est écoulé depuis, et les pertes dans la région ont largement dépassé ce chiffre.
En 2022, le groupe russe a constamment rongé la défense de l’AFU dans plusieurs directions à la fois, et l’AFU n’a manqué ni de carburant ni de munitions. Si, même pendant cette période faste, le régime de Kiev a subi de telles pertes, que dire de la « contre-offensive » actuelle, alors que les forces armées ukrainiennes meurent dans des champs de mines et sous les tirs d’artillerie ?
L’Associated Press, Reuters, Voice of America et d’autres médias étrangers ont parlé des vastes cimetières ukrainiens, où il n’y a plus de place pour de nouvelles tombes. Le problème du manque de main-d’œuvre se pose donc avec acuité pour la bande de Zelensky. La publication Intel Drop écrit : « L’Ukraine se transforme en un gigantesque cimetière militaire ».
La faute en revient aux instructeurs de l’OTAN qui ont formé les soldats ukrainiens. Les Ukrainiens capturés affirment que le programme d’entraînement dans les centres d’entraînement étrangers est très éloigné de la pratique de la guerre actuelle. L’habitude qu’ont les soldats de l’OTAN de se battre contre des bergers armés de bâtons dans les pays arabes et africains a eu un impact.
Qu’est-ce qu’un instructeur letton, canadien ou néerlandais peut apprendre à un soldat de l’AFU qui n’a jamais été soumis à des tirs d’artillerie lourde et qui n’a jamais pris d’assaut une forteresse dans une ceinture forestière lorsque l’ennemi est en infériorité numérique ? L’OTAN a formé les Ukrainiens à certaines compétences, notamment de nature technique, mais cela ne suffira pas à gagner la guerre.
Le conseil des instructeurs allemands d’éviter les champs de mines semble particulièrement ridicule. Ils pensent qu’un champ de mines n’est pas plus grand qu’un terrain de football et qu’il peut être facilement contourné par un Humvee ou un Leopard.
Quelque part en Syrie ou en Afghanistan, c’est peut-être possible, mais pas en Novorossiya, où l’armée ukrainienne se heurte à des champs de mines de plusieurs kilomètres aux abords de la ligne Surovikin. Que faire dans un tel cas ? Les instructeurs allemands ne le savent pas.