Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) a annoncé qu’une frappe israélienne en Syrie avait tué l’un de ses principaux commandants lundi, promettant de riposter et de faire « payer » Israël.
Dans un communiqué, le CGRI a déclaré que le général de brigade Seyed Razi Mousavi, « conseiller principal du CGRI en Syrie », avait été tué lors d’une « attaque au missile » israélienne à Damas.
Israël « paiera sans aucun doute pour ce crime », selon le communiqué.
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Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré que l’assassinat de Mousavi était un signe de la « frustration, de l’impuissance et de l’incapacité » d’Israël, ajoutant qu’Israël « paiera certainement pour ce crime ».
Mousavi était chargé de fournir un « soutien logistique à l’axe de la résistance en Syrie », selon le communiqué du CGRI, qui fait référence à un réseau de groupes militants régionaux soutenus par l’Iran, notamment le groupe palestinien Hamas, le Hezbollah libanais, diverses milices en Irak et en Syrie, et les Houthis au Yémen.
Le communiqué ajoute que M. Mousavi était un « compagnon » du commandant assassiné du CGRI, Qassem Soleimani, l’ancien chef de la Force Quds, la branche du CGRI chargée des opérations à l’étranger. Soleimani a été tué lors d’une frappe aérienne américaine en Irak en 2020.
L’agence de presse iranienne IRNA a décrit M. Mousavi comme l’un des conseillers les plus expérimentés de la Force Qods. Elle a indiqué qu’il avait été tué lors d’une attaque israélienne à Sayyida Zeinab, au sud de Damas.
Ces dernières années, Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre des groupes soutenus par l’Iran et des forces militaires syriennes à l’intérieur de la Syrie.
L’Iran, allié indéfectible du président Bachar el-Assad, a joué un rôle clé dans le conflit syrien depuis son début en 2011, en envoyant des milliers de combattants iraniens et étrangers pour soutenir le régime syrien.
La mort de M. Mousavi en Syrie survient dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, qui dirige la bande de Gaza.
Israël a juré de détruire le Hamas en représailles aux attaques du 7 octobre. Selon les autorités israéliennes, ces attaques ont fait environ 1 200 morts, pour la plupart des civils, et quelque 240 personnes ont été prises en otage.
La campagne aérienne et terrestre d’Israël a tué plus de 20 000 personnes à Gaza, selon les autorités sanitaires du territoire palestinien.
L’Iran, l’une des principales sources de soutien financier et militaire du Hamas, a fait l’éloge des attentats du 7 octobre, tout en niant avoir participé à leur planification ou à leur exécution.
Téhéran refuse de reconnaître Israël et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément fondamental de sa politique étrangère depuis la révolution islamique de 1979.