12 08, 2023
Appolinaire Malu Malu fut le président de la commission électorale indépendante (CEI). Alors que MAMA KONGO a besoin de son Ki Muntucratie, les Conquistadors présentèrent la CEI comme l’une des 5 institutions d’appui à la démocratie, alors que cette dernière n’est même pas présente au Kongo.
Abbé fraudeur-tricheur Appolinaire Malu Malu est décédé à 54 ans, dans la nuit de jeudi à vendredi le 31 mai 2016, à Atlanta aux États-Unis, où il était soigné depuis plusieurs mois pour une tumeur au cerveau.
Qu’est-ce que le régime de Joseph Kabila a fait de Malu Malu ? Le régime d’imposture de 18 ans de Joseph Kabila sait bouffer ses propres collabos !
Apollinaire Malu Malu n’est ni le premier encore moins le dernier. Comment Malu Malu un intellectuel a-t-il accepté de courber l’échine face à un imposteur-usurpateur ? En proclamant un fraudeur- tricheur comme vainqueur de l’élection Louis Michel 2006, les ancêtres se sont-ils fâchés et ont-ils lâché Malu Malu ?
En offrant le trône de MAMA KONGO à Joseph Kabila, l’incapacitaire de Kingakati qui zigouille à tout-va, Malu Malu a-t-il commis un péché irrévocable ?
A Réveil FM International nous n’avons pas la mauvaise habitude de tirer sur les ambulances et cadavres. Président de la CEI de 2002 à 2007, abbé fraudeur-tricheur Appolinaire Malu Malu était revenu pour diriger la CENI en 2013, contre l’avis de sa hiérarchie et de l’évêque de son diocèse de Beni-Butembo, qui avaient finalement accepté qu’il prenne la présidence de la Commission électorale chargée de préparer l’élection présidentielle qui se tint le 30 décembre 2018. Félix Tshilombo Tshintuntu a fait un odieux deal, contre le peuple Kongo, pour bénéficier d’une nomination électorale.
En décembre 2014, Apollinaire Malu Malu fut frappé d’une maladie mystérieuse. Certaines sources informelles avaient évoqué une pathologie cérébrale qui avait provoqué la perte de la parole et la paralysie de la moitié droite de son corps. Il ne pouvait plus se déplacer qu’en chaise roulante ou sur une civière. A voir la maudite photo de Malu Malu, une question revient: Comment le tout-puissant Malu Malu est-il devenu ainsi ?
Il est bon et juste de dire clairement que Malu Malu n’a jamais écrit sa lettre de démission en octobre 2015 comme l’avaient annoncé pompeusement Joseph Kabila et ses vuvuzélateurs.
Au grand jamais le peuple belge ne voudra qu’un autre peuple lui impose ses dirigeants.
En bon colon-léopoldien, « Big Loulou » et la mafia internationale ont réussi grâce à leurs petits couteaux congolais à imposer alias Joseph Kabila à la tête de la République démocratique du Congo lors de l’élection Louis Michel 2006. Une élection est toujours une affaire de souveraineté d’un Etat. Voici les 6 raisons de l’éjection de Malu Malu et Modeste Mutinga Mutuishayi dans la poubelle de l’histoire de la République démocratique du Congo:
- Sur base de l’Accord Global et Inclusif signé à Pretoria le 17 décembre 2002, la Constitution de la Transition avait institué en son article 154, cinq institutions d’appui à la démocratie que sont :
A. La Commission électorale indépendante (CEI);
B. L’Observatoire Nationale des Droits de l’Homme (ONDH);
C. La Haute Autorité des Médias (HAM);
D. La Commission Vérité et Réconciliation (CVR) ;
E. La Commission d’Ethique et Lutte contre la Corruption (CELC).
Ces institutions avaient pour missions respectives de garantir la neutralité et l’impartialité dans l’organisation d’élections libres ; d’assurer la neutralité des médias ; de consolider l’unité nationale grâce à une véritable réconciliation entre congolais ; de promouvoir et protéger les droits de l’Homme et de favoriser la pratique des valeurs morales et républicaines. Elles jouissaient de l’indépendance d’action entre elles et par rapport aux autres institutions de la République ; et disposaient chacune d’une personnalité juridique propre.
Aucune institution citoyenne d’appui n’ a rempli sa mission durant la transition. La majorité d’entre elles furent des mort-nés et inefficaces.
- Chouchoutées par la communauté internationale, la CEI de Malu Malu et la HAM de Modeste Mutinga Mutuishayi auraient pu mieux fonctionner. La CEI et la HAM furent les deux institutions d’appui à la démocratie, les plus controversées de l’époque de la transition. Malu Malu fera élire des morts pour favoriser alias Joseph Kabila, candidat de la mafia internationale. Alors que l’Est de la République démocratique du Congo croupissait sous le poids de la guerre- qui dit guerre dit morts d’hommes, femmes et enfants, contrainte pour les populations civiles sans défense à s’exiler-Malu Malu avait reçu à faire voter des morts, des interahamwés et autres seigneurs de guerre Rwandais, Burundais et Ougandais pour alias Joseph Kabila. Après avoir mieux gonflé et trafiqué ses résultats, les parrains mafieux de Malu Malu trouva la formule: « L’Est a voté Joseph Kabila et l’Ouest Jean-Pierre Bemba ».
- Quant à Modeste Mutinga Mutuishayi, fourbe, roublard, grand requin, il fît de la fameuse Haute Autorité des Médias (HAM), un étouffoir de la liberté de la presse. Autocrate, arriviste et parvenu, Modeste Mutinga Mutuishayi devint un pitbull prédateur qui mordit la liberté d’expression en République démocratique du Congo. Juge et partie, président d’une instance de régulation des médias, il s’octroya Radio 7 et Télé 7, sans que cela ne gène sa petite conscience. La Haute Autorité des Médias se transforma en institution de censure à tour de bras. Les journalistes furent muselés, les politiciens de l’opposition empêchés de s’exprimer librement et les médias fermés. Une pluie de sanctions s’abattit sur les journalistes qui ne tentaient que de faire leur travail. Ex-gendarme de Mobutu, censeur de surcroit, le chauve de la HAM, Modeste Mutinga Mutuishayi excella dans sa volonté de vouloir caporaliser les journalistes et médias. On se rappellera ses bras de fer reccurents avec le Ministère de la presse et information. Egalement ses conflits de compétence avec l’Observatoire des Médias Congolais (OMEC). Modeste Mutinga Mutuishayi se voulait un « Bulldozer », il s’avère qu’il ne sera qu’un petit pitbull famélique, corrompu. Dans son autocratie avérée, Modeste Mutinga Mutuishayi ira jusqu’à suspendre des émissions à téléphones ouvert, ainsi que des reportages en direct et des faux directs des matches populaires ou toute autre manifestation publique à caractère politique. Prédateur de l’expression, Modeste Mutinga Mutuishayi a cru qu’avec la HAM, il avait droit d’étouffer la liberté d’expression, en s’ingérant dans la manière de traiter l’information, mais aussi parce que dans sa caboche d’homme chauve, la période électorale est une période exceptionnelle qui méritait des mesures exceptionnelles de restriction des libertés constitutionnelles. Pour le sauver, ses mafieux parrains trouvèrent la parade: il fallait stigmatiser « La Congolité » pour tous les journalistes qui tentaient de savoir qui était vraiment alias Joseph Kabila ? D’où venait-il ? Quel était son parcours et cursus ? Modeste Mutinga Mutuishayi usa et abusa de l’expression « discours d’incitation à la haine ou la violence » pour mieux activer la dérive répressive, la vague des sanctions, d’interdictions et de suspension des chaînes de télévision et stations de radios. Étouffoir de la liberté d’expression, la fameuse Haute Autorité des Médias avec Modeste Mutinga Mutuishayi a souvent péché par un excès d’autoritarisme et abus de pouvoir.
- L’arrogance d’Apollinaire Malu Malu abbé de Butembo devenu président de la CEI envers le Cardinal Etsou, archevêque de Kinshasa n’est jamais passé dans le chef de beaucoup de nos compatriotes. Les congolais n’ont jamais accepté qu’un abbé soit si irrespectueux d’un Cardinal pour la simple raison porté et soutenu par la mafia internationale. Malu Malu avait oublié que l’élection en RDC était une affaire congolaise et chaque citoyen avait le droit et le devoir d s’y intéresser. Quelques jours avant son décès en Belgique, le Cardinal Etsou demandait à l’abbé Malu Malu de proclamer les vrais résultats et de dire la vérité aux congolais.
- Pour avoir fui le veille avant l’arrivée de la marée humaine, le vendredi 28 juillet 2006, au matin, l’autocrate Modeste Mutinga Mutuishayi n’avait que ses yeux pour pleurer. Lui qui s’était trop identifié à la HAM, comme étant sa chose, alors qu’elle devrait être une institution d’appui à la démocratie, il s’avère que pour les congolais la fameuse HAM équivalait à l’organe de propagande du PPRD, parti d’alias Joseph Kabila. La HAM n’a jamais été une institution neutre, impartiale et indépendante. Elle affichait trop ses couleurs Pprdiennes, elle a payé le prix. Le jeudi 27 juillet dans l’après-midi, la HAM de Modeste Mutinga Mutuishayi n’avait plus son âme. La fureur de congolais avait fait que tout avait été saccagé, brûlé, pillé, incendié ou emporté. Hormis la paperasse qui couvrait certains locaux et la cour, portes, fenêtres, grilles et autres tubes arrachés et emportés. Du mobilier au matériel informatique en passant par les appareils de climatisation, rien n’avait résisté au tsunami du peuple. Les manifestants, n’y étaient pas allés de main morte. Les deux bus de marque Toyota, modèle Croaster, et un groupe électrogène ainsi qu’un grand et un moyen containers avaient également subi la loi des manifestants anti-HAM : ils ont été incendiés. L’Observatoire national des droits de l’homme (Ondh) avait aussi connu le même sort.
Des agents, hommes et femmes, de la répressive Haute Autorité des Médias (HAM) n’avaient eu le salut que dans la fuite. Derrière le bâtiment en escaladant le mur pour se retrouver du côté du stade Tata Raphaël. Corrompu jusqu’à la moelle épinière, Modeste Mutinga Mutuishayi va officialiser son deal avec alias Joseph Kabila. Ce qui n’était que rumeur se révélait au grand jour. Modeste Mutinga Mutuishayi a toujours travaillé pour alias Joseph Kabila. Ce dernier va aider le petit pitbull de la HAM pour réaliser son rêve: quitter la parcelle familiale de Ngaba et sa petite vie misérable. Contre espèces sonnantes et trébuchantes, Modeste Mutinga Mutuishayi vendit son âme. Soutenu par des Belges, Modeste Mutinga Mutuishayi ira jusqu’à annuler le débat démocratique inscrit dans la Constitution de Transition entre les deux candidats arrivés en lice au premier tour: alias Joseph Kabila et Jean-Pierre Gombo.Pour le récompenser pour services rendus, sans transition Modeste Mutinga Mutuishayi a été nommé Rapporteur au Sénat pour le compte d’alias Joseph kabila. C’est depuis 2011, que ce sénat est illégitime mais continu de fonctionner comme si de rien n’était.
- Malu Malu fait partie de la bourgeoisie compradore, de millionnaires du dimanche en République démocratique Congo. L’abbé défroqué a même une usine qui produit et vend de l’eau aux congolais. En tant qu’institution citoyenne d’appui à la démocratie, la Commission Électorale Indépendante (CEI) revenait à la société civile or Apollinaire Malu Malu avant le dialogue intercongolais de Sun-City travaillait au cabinet d’alias Joseph Kabila à la présidence de la République. Le 19 juin 2003, Apollinaire Malu Malu en tant qu’expert au service présidentiel d’études stratégiques, avait effectué des missions officielles pour le compte de la Présidence de la République et aux frais du trésor public. Comme le prouve cet ordre de mission, une sorte d’arlésienne dont tout le monde en parle mais personne n’a jamais vu. Voici la preuve, elle est là:
Comment Malu Malu a-t-il été propulsé président de la CEI ? Qui ont été ses complices ? Malu Malu est-il le seul Kongo à connaitre et maîtriser le processus électoral comme se clame aujourd’hui Denis Kadima Kazadi, le parachuté de Félix Tshilombo Tshintuntu ?
Après ses fraudes et tricheries électorales lors de l’élection Louis Michel 2006, pourquoi Malu Malu a été nommé à la tête de la Commission Électorale Nationale Indépendante ? Malu Malu n’a jamais répondu à la question que lui avait posé par un compatriote de la diaspora Kongo aux Etats-Unis: Comment s’est fait-il que les fichiers et les empreintes digitales de 25 millions des Congolais enrôlés se retrouvent auprès des services de la troïka: Etats-unis, France et la Belgique ?
Apollinaire Malu Malu et Modeste Mutinga Mutuishayi sont deux faces d’une même pièce. Mammouths Joséphistes d’un régime de prédation qui gouverne par défi, Malu Malu et Modeste Mutinga Mutuishayi sont deux frères siamois qui au lieu de rendre service au Congo, ont vu leur ventre. Depuis l’élection Louis Michel 2006, la République démocratique du Congo continue de sombrer dans l’enfer. Apollinaire Malu Malu et Modeste Mutinga Mutuishayi sont bons pour la poubelle de l’histoire. A moins, qu’ils ne se ressaisissent!
Denis Kadima Kazadi est assis sur une poudrière mieux le volcan Niragongo , personne ne sait le jour de son irruption !
Freddy Mulongo Mukena