Je ne me souviens pas d’une défaite électorale pour le Gouvernorat qui ait été aussi cuisante, aussi humiliante que la déconfiture de Adam Bombole, l’allié des premières heures de Félix Tshilombo.
Zéro voix sur 47 ! Rien. Nada.
En cet univers délicat de la politique, la sincérité s’affirme comme une vertu essentielle, érigeant les piliers de la confiance et de la transparence entre les acteurs engagés.
Lorsqu’un de ces partenaires, par sa nature même, échappe à la sincérité, il devient impératif de s’en défaire afin de préserver l’intégrité de son honneur.
Dans ce monde politique empreint de complexité et parfois de cruauté, l’honneur se dresse en qualité de valeur suprême qu’il convient de défendre coûte que coûte.
La trahison et la duplicité, de par leur essence vénéneuse, sont capables d’infliger des dommages irréparables à la réputation et à la crédibilité d’un individu ou d’une entité politique.
S’allier à un partenaire dénué de sincérité expose à des risques considérables, sapant la confiance indispensable à toute collaboration réellement fructueuse.
Dans ce contexte où intérêts et ambitions s’entrelacent fréquemment, demeurer fidèle à ses principes et à ses valeurs morales revêt une importance cruciale pour préserver l’intégrité de chacun.
En se séparant d’un partenaire politique dépourvu de sincérité, on affirme sa propre dignité et son engagement envers l’éthique et l’honneur, des valeurs destinées à éclairer toute démarche politique digne de ce nom.
Aujourd’hui, Adam, vous sortez de cette épreuve humilié, abaissé, et tout ce qui vous sera offert ne sera qu’une fonction inutile, au sein d’une institution moribonde, dénuée d’intérêt pour le pays : à leurs yeux, vous resterez un « demi-Dakar », une ombre de ce que vous étiez.
Écrivez-leur ces quelques mots ce soir, sans tarder : « Je vous croyais, j’ai eu tort, merci pour la leçon, mais je ne serai plus des vôtres. »