24 09, 2023
L’ultimatum que la République Démocratique du Congo avait accordé au mouvement terroristes du M23 pour libérer ses territoires occupés est arrivé à son terme, en cette date du 24 septembre 2023.
A en croire, le Ministre des affaires étrangères congolais Christophe Lutundula, son pays est prêt à faire recours à la force en cas du du non respect de cet ultimatum.
« À partir du 24 septembre 2023 si le M23 ne quitte pas Bunagana, il y sera contraint par la force. Nous ferons tout et nous sommes prêts » avait-il déclaré lors de son passage dans une radio locale.
Même discours que son Président Félix-Antoine Tshilombo lors de séjour à Washington en marge de la 78 ème session ordinaire de l’assemblée générale des nations unies où il avait dit non à un dialogue avec les rebelles du M23 soutenu par son homologue Rwandais Paul Kagame.
Du côté du mouvement rebelle, par le biais de leur porte-parole Willy Wenga, ces derniers attendent toujours un dialogue pour trouver un compromis à l’africaine.
« Le M23 se dit prêt et attend toujours la réponse de Kinshasa pour dialoguer avec le gouvernement congolais au nom de la Paix « , peut-on via son compte tweeter.
Le M23 se disent prompt à s’enflammer en cas d’une attaque .
« le dialogue est un état de fait dans une culture démocratique,le refuser on tombe dans les ukases qui du reste, risque de plonger la République dans l’abîme. Nous sommes prompts à dialoguer et aussi prompts à s’enflammer » Willy Ngoma, PP du M23.
De son côté le nouveau gouverneur militaire ai du Nord-Kivu, le général major Peter Chirimwami a appelé tous les Congolais qui sont dans les rangs du M23 à se rendre dans l’armée congolaise pour construire pacifiquement le pays.
« Si vous êtes congolais et vous avez le souci de votre pays, quittez le M23, rendez-vous à votre armée pour bénéficier du Programme PDDRC-S », avait lancé lors d’une visite à Mushake.
Il est à noter que Kinshasa avait accordé au m23 un ultimatum jusqu’au 24 septembre afin de quitter les zones occupées notamment Bunagana.