La proposition de révision de la Constitution continue de susciter des réactions contrastées au sein de la classe politique congolaise. Le député national Ngoyi Kasanji, membre de l’Union sacrée et ancien gouverneur du Kasaï oriental, a exprimé son opposition catégorique à toute modification de la loi fondamentale. Selon l’élu, cette initiative détourne l’attention des véritables priorités du pays.
Une prise de position claire
Ngoyi Kasanji, figure influente de l’Union sacrée, a clairement fait savoir qu’il n’appuierait pas une telle démarche. Selon lui, la révision constitutionnelle risque de focaliser les débats politiques sur des questions qui, à ses yeux, ne répondent pas aux préoccupations essentielles de la population. « Nous devons concentrer nos efforts sur le développement, la réduction de la pauvreté, et l’amélioration des conditions de vie des Congolais, plutôt que de perdre du temps à débattre d’une révision de la Constitution », a-t-il déclaré lors d’une interview ce mardi.
Un appel au gouvernement
Dans ses déclarations, Ngoyi Kasanji a également exhorté le gouvernement à recentrer ses actions sur des réformes concrètes et des projets de développement. Il a notamment souligné l’urgence de relancer l’économie, de renforcer les infrastructures et de combattre la corruption. « Ce dont le pays a besoin, ce ne sont pas des débats constitutionnels, mais des actions significatives qui amélioreront le quotidien des Congolais », a-t-il ajouté.
Un débat de plus en plus polarisé
L’opposition de Ngoyi Kasanji reflète une fracture de plus en plus visible au sein de la classe politique. Si certains soutiennent la révision constitutionnelle pour adapter le cadre institutionnel aux défis contemporains, d’autres, comme l’ancien gouverneur du Kasaï oriental, estiment que ce projet est une distraction inutile. L’Union sacrée, coalition soutenant le président Félix Tshisekedi, semble ainsi divisée sur la question.
Avec cette prise de position, le débat autour de la révision constitutionnelle ne fait que s’intensifier, et il est probable que d’autres personnalités politiques fassent connaître leur position dans les jours à venir.