Au risque de conforter sa réputation de « pleurnichard », le président congolais s’y plaint de la « communauté internationale » mais élude largement ses responsabilités.
Il justifie par ailleurs le recours aux enfants-soldats.
Enfin et surtout, il affirme que l’avancée du M23/ AFC dans l’est du Congo s’expliquerait par « une intense activité diplomatique – pour ne pas dire des pressions sur la RDC – pour laisser une chance à la paix ».
La réalité est sensiblement différente. De telles pressions s’exercent bien, mais avant tout sur le Rwanda. Sans elles, Goma, Bukavu, etc., seraient probablement déjà tombées.
Sur le terrain, les FARDC et leurs alliés sont à la peine. Ce qui fait dire à Cardinal Fridolin Ambongo « le Congo n’a pas d’armée, aucune force pour défendre son[territoire] »
(déclaration faite ce samedi 30 mars à Kinshasa lors de la messe de Pâques).
Cette semaine, la SG de la MONUSCO, Bintou Keita, a indiqué que « le M23 a(vait) avancé de façon significative et élargi son emprise territoriale de façon inédite ».
Lire l’interview de Félix Tshilombo