Chronique de Michel Kasanga
« Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR) » cette balle vitale du ‘sniper’ Kamerhe qui apparemment, a atterri dans les crânes des « amis-ennemis » de la méga plate-forme présidentielle Union Sacrée de la Nation (USN), devenant ainsi le catalyseur des hostilités farouches, faisant du Président de l’Union pour la Nation Congolaise, une cible pour des attaques sans fondement par ceux qui voient en lui un rival potentiel au poste de Premier Ministre ou de Président de l’Assemblée Nationale.
Leur objectif : jeter un discrédit sur la personne du fils de Maman Alphonsine M’NKingi, « Mwalimu » comme le surnomme affectueusement la population congolaise.
Lors du discours inaugurant son deuxième quinquennat, le Chef de l’État, à son investiture au stade des Martyrs de la Pentecôte a déclaré, je cite : « À présent, il s’agit pour NOUS de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que NOUS avons réalisées et de parachever l’avènement d’un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère….Je m’engage à user de tout ce qui est en mon pouvoir pour que les ERREURS du passé ne se reproduisent plus et pour que les actions nécessaires à l’avancement de NOTRE pays soient promptement prises…. ».
A l’en croire, « aujourd’hui, une nouvelle ère est née ! ».
A ce propos, Vital Kamerhe paraît être le premier des membres de l’USN à avoir visiblement compris l’esprit et le fond de cette adresse du Président de la République. Le voilà, aujourd’hui, victime de son anticipation et de sa capacité génératrice d’idées novatrices au sein de l’Union sacrée de la Nation, déclenchant en sourdine une vague de méfiance de la part de ses pairs.
Pourtant, Kamerhe a dit ; « Notre démarche politique vise à participer à la consolidation autour de son Excellence Monsieur le Président de la République, chef de l’État, d’une majorité parlementaire confortable, constructive et cohérente. Une majorité confortable par le nombre des élus qui la constituent, une majorité constructive par la portée de ses idées, la qualité de ses propositions et la force de son action, une majorité cohérente par son attachement aux valeurs prônées par le chef de l’État et portées par notre famille politique. », a motivé Vital KAMERHE, lors de la sortie du PCR.
Une plate-forme dans la plate-forme ?
Kamerhe et son bloc n’ont violé aucun texte. Etant dans un contexte de réformes sérieuses, c’est du côté de l’hémicycle que ce deuxième mandat de Félix-Antoine Tshisekedi aura tout son sens. Là encore, Kamerhe a visiblement devancé tout le monde dans son discernement, car pour tout observateur avisé du microcosme congolais, les cinq prochaines années seront bien marquées par le pouvoir législatif que le pouvoir exécutif, d’où l’importance même d’encourager la création de plusieurs blocs politiques au sein de l’Union Sacrée, qui vont devoir faire bloc autour du Président Tshisekedi.
L’USN n’étant pas à confondre avec le MPR, la pensée unique y est à décourager formellement par la promotion des valeurs démocratiques.
Kamerhe premier ministre ou Président de l’AN !
Pourquoi pas ? La mémoire collective se souviendra que c’est au prix d’une très grande concession politique que Vital Kamerhe s’était résolu à faire marche ensemble avec son frère, Félix Tshisekedi. Cela, afin de conquérir le pouvoir et de l’exercer selon les principes sacro-saints de loyauté et de confiance mutuelle.
Si le premier mandat de Fatshi était sur le chapitre des « réalisations palpables », disons sans crainte que l’homme va poser son héritage sur l’avenir du Congo dans les réalisations structurelles, des réformes et des lois. Il va devoir compter sur quelqu’un qui maîtrise non seulement tous les rouages, mais qui soit également fin connaisseur de la scène politique, tout en étant capable d’enjoindre toutes les parties à cette vision pour l’émergence de la RDC.
« Pacte pour un Congo Retrouvé (RDC)» a sa raison de naître car n’enfreignant aucune disposition légale ou réglementaire s’alignant dans la vision étroite du Chef de l’Etat.
Par ailleurs, constatons ouvertement et fort malheureusement que la campagne de diffamation dont Vital Kamerhe est victime, résulte d’un manque criant de discernement dans le chef des hommes et des femmes politiques de notre pays.
Le peuple assiste étrangement à une lapidation médiatique d’une étoile brillante incomprise, soutien de taille du Président de la République et fervent chantre de sa vision.
Wait and see.
Michel Kasanga