Trois mois après que la Cour constitutionnelle a annoncé les résultats définitifs des élections de décembre 2023, la République est une impasse causée par certains individus qui pensent être au-dessus de la Constitution et des lois du pays.
Le Président du bureau d’âge, Christophe Mboso Nkodia, tarde à respecter les délais légaux en lien avec la validation des pouvoirs des députés nationaux, l’élaboration du règlement intérieur et l’élection des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Malgré la mission qui lui est reconnue par la Constitution de valider les pouvoirs des députés, de rédiger le règlement intérieur et de mener l’élection et l’installation des membres du bureau définitif de l’Assemblée nationale, le Président du bureau d’âge, Christophe Mboso Nkodia, tarde à respecter les délais légaux. Certains observateurs pensent que sa procrastination pourrait être motivée par sa défaite lors des primaires de l’Union Sacrée de la Nation pour la présidence du bureau définitif.
Des critiques fusent notamment de la part du député national Samuel Yumba, qui dénonce le manque d’activité du bureau provisoire et la modification arbitraire du calendrier par Mboso. Il interpelle sur les conséquences de ce retard, notamment sur la gestion des problèmes urgents du pays comme l’insécurité à l’est.
Face à cette situation, l’élu de Malemba Nkulu dans le Haut-Lomami met en garde Mboso en lui donnant un ultimatum de 48 heures pour annoncer un nouveau calendrier fixant la date de l’élection des membres du bureau définitif.
Face à ce blocage, des députés menacent de former un nouveau bureau provisoire s’ils n’obtiennent pas un nouveau calendrier dans les 48 heures. Cette situation soulève des questions quant aux motivations de Mboso Nkodia et plusieurs observateurs y voient une tentative de s’accrocher au pouvoir contre l’expression démocratique des députés nationaux et en violation de la loi. L’avenir dira si Mboso est plus fort et plus que la République.