27 03, 2024
Le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe, capitale de la République démocratique du Congo, a accordé mercredi la libération conditionnelle à l’opposant Salomon Kalonda, bras droit de Moïse Katumbi, candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, a annoncé son conseil.
« Le tribunal militaire de Kinshasa-Gombe, capitale de la République démocratique du Congo, a accordé cette libération pour lui(Salomon Kalonda) permettre de se faire soigner au regard de la dégradation de son état de santé. Il lui est demandé de limiter ses prises de parole », a déclaré Me Laurent Onyemba, son avocat.
M. Kalonda, dont le mandat a été validé comme député provincial du Maniema, a été arrêté à Kinshasa le 30 mai 2023, et jugé pour « intelligence avec l’ennemi ».
Cette décision intervient après plusieurs requêtes introduites par les avocats conseils évoquant l’état de santé critique de leur client, afin qu’il aille se faire soigner dans une formation hospitalière spécialisée.
Selon cet arrêt, le prévenu Kalonda doit aviser la Haute cour militaire de toutes ses sorties en dehors de la RDC.
Il est poursuivi avec un officier des FARDC pour Coopération directe avec les rebelles du M23, divulgation de secrets de l’armée et violation de consigne.
Cette libération est intervenue après celle du journaliste Stanis Bujakera correspondant de Jeune Afrique sorti de la prison de Makala le 19 mars dans la soirée.
Dans le même cadre, une commission ad hoc est mise sur pied au ministère de la justice pour décongestionner les maisons carcérales, en réexaminant tous les dossiers des prévenus et condamnés du pays.