12 01, 2024
Le terrain de la présidentielle a fermé ses portes après la décision de la Cour constitutionnelle sur la réélection de Félix Tshilombo, d’où l’impossibilité pour les candidats président de la République de continuer la lutte conformément aux règles démocratiques. De ce fait, Denis Mukwege a décidé de se rompre en accusant le peuple congolais d’être complice du processus électoral qu’il juge « chaotique », et donc premier responsable de son malheur.
Le prix Nobel estime que la meilleure décision pour le peuple était de dénoncer les irrégularités constatées lors des élections mais le peuple a choisi de se taire et d’avancer avec Félix Tshilombo.
A l’en croire, le peuple devrait donc payer les conséquences de ses décisions en acceptant d’être « esclave d’un système de gestion tyrannique, ndlr ». L’homme n’en revient pas que le peuple ait choisi un autre candidat à la présidentielle au lieu de son profil après toutes les réalisations en faveur de la nation depuis toutes ces années.
«J’ai fait ma part. Le peuple en a décidé autrement, je respecte ses orientations. Mais un peuple qui se laisse corrompre, qui ne dénonce pas les injustices et qui applaudit ses bourreaux sans résister à leurs tyrannies, est complice de son esclavage et devrait en assumer les conséquences », a déclaré Denis Mukwege au média LeMonde.
Notons que Denis Mukwege, ensemble avec ses pairs de l’opposition politique en RDC dénoncent la réélection de Félix Tshilombo à la tête de la République. « Le prix Nobel de la paix accuse le régime Tshisekedi d’avoir volé le pouvoir sous les yeux innocents du peuple congolais, ndlr».