Bien que muselée, intimidée et menacée, l’opposition congolaise veille au grain en ce temps de vives tensions politiques engendrées par les envies du Président de la République de réviser la constitution. Félix Tshilombo ne s’en cache plus. Il veut réviser la constitution, car selon lui, l’actuelle est pleine des failles, écrite par les étrangers selon les partisans de l’UDPS, le parti au pouvoir.
Du côté de l’opposition, la démarche du Président de la République est perçue comme une tentative de se maintenir au pouvoir au-delà de ses deux mandats constitutionnels. « Ça ne passera pas » fulminent les opposants. Moise Katumbi, connu pour son combat contre la révision de la constitution sous Joseph Kabila, est également entré en scène, cette fois de façon pas tendre.
L’autorité morale de la plateforme Ensemble pour la République, est comme ses pairs, dépité par l’obsession de Félix Tshilombo de toucher à la constitution. « Persécuter les opposants pour changer la constitution en vue de se conserver le pouvoir est une erreur tragique qui emporte toutes les dictatures » prévient l’ancien gouverneur du Katanga, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle.
Mais la question se pose ? Cette opposition est-elle assez forte, assez soudée pour faire barrage aux ambitions exprimées de Félix Tshilombo ? Répondre qui peut !