05 05, 2024
Depuis plus de deux semaines après la rentrée ordinaire et plus de deux mois après la rentrée extraordinaire, l’Assemblée Nationale de la République Démocratique du Congo semble figée dans l’incapacité de former son bureau définitif. Cette paralysie institutionnelle soulève des questions légitimes sur la responsabilité de ses animateurs.
Des sources indiquent que l’ancien président de l’assemblée nationale, Monsieur Christophe Mboso N’kodia Pwanga, un membre influent de l’Union Sacrée pour la Nation, pourrait être à l’origine de ce blocage. Ses motivations personnelles semblent primer sur l’intérêt collectif, entravant ainsi le bon fonctionnement de l’institution et sapant les fondements républicains.
Ce comportement égoïste et antirépublicain met en lumière les failles du système politique congolais, où les intérêts individuels des élites politiques passent avant les besoins du peuple. Cette obstruction délibérée ne fait que renforcer les inquiétudes quant à la stabilité et à la légitimité des institutions démocratiques du pays.
Face à cette impasse, il est impératif que les acteurs politiques mettent de côté leurs querelles personnelles et agissent dans l’intérêt supérieur de la nation. L’heure est venue de privilégier la transparence, la responsabilité et le dévouement envers le peuple congolais, au lieu de se laisser entraîner par des luttes de pouvoir destructrices.
L’installation retardée du bureau définitif de l’Assemblée Nationale de la RDC est un symptôme alarmant de la crise de leadership et de la culture politique délétère qui persistent dans le pays. Il est temps que les dirigeants politiques fassent preuve de maturité et de patriotisme pour surmonter ces obstacles et œuvrer véritablement pour le bien-être de la nation congolaise.