Vital Kamerhe a souffert avec l’actuel chef de l’Etat pour arracher le pouvoir au FCC.La reconnaissance doit être de mise pour les élus de l’Union Sacrée de la Nation qui ont aussi un devoir sacré de respecter les engagements pris par leur Chef, au moment des faibles commencements.
La Bible ne dit-elle pas, ‘’n’oubliez pas les faibles commencements’’ ? Au moment, où Félix Tshisekedi a été humilié à Genève, alors étant en course au pouvoir avec la plupart de ceux là qui se disent aujourd’hui être ses alliés, Kamerhe, lui a du encourager Félix Tshisekedi de se retourner à, Nairobi pour se ressourcer et venir tenter leur chance, misant surtout sur son franc parler et la conviction qu’il avait au près de la population de l’Est qui a du, contrairement à ceux de l’Ouest qui avait, sans coup férir choisi Fayulu. L’équilibre fait de l’Est et du centre a pu donner Tshisekedi vainqueur. Quoique l’on en dise, Félix Tshisekedi a été le meilleur élu en 2018 dans la partie est du pays.
A Nairobi, Vital Kamerhe a pu réarmer Félix Tshisekedi comme une mère sevrant son fils. Et, aussitôt, ils sont parus à deux. Faute des moyens, Kamerhe ne pouvait pas assumer les fonctions du premier ministre tel que convenu en 2018, à Nairobi au Kenya. Il sera nommé Directeur du Cabinet du Chef de l’Etat. Il sied de reconnaître le coup fatal des amis et alliés du FCC par le truchement de leur Ministre de la justice qui aurait inventé une histoire pour clouer Kamerhe et privé Tshisekedi d’un ami et allié de taille qui connaissait le camp FCC et comment ce camp fonctionnait. Il sera écroué à la Prison pour une histoire d’un détournement qui, à l’occasion, après la rupture FCC-CACH sera tout simplement lavé et le dossier classé sans suite. Car, la justice n’ayant plus trouvé les alibis ni les éléments pouvant retenir Kamerhe en prison. Cette affaire avait mis le Chef de l’Etat dans une épreuve que les gens qui avaient gobé les manèges du FCC sont en train de remettre la justice en cause. Il sied de comprendre qu’il y a quelques jours, certaines officines, qui étaient aussi proches du FCC sont montés dans le créneau pour tirer sur le Pacificateur’’ Kamerhe, scandant en pleine séance plénière de l’Assemblée que celui-ci est voleur. Touché par son amour propre, il s’en remet aujourd’hui entre les mains des élus nationaux pour lui faire justice, en lui donnant leur quitus pour redevenir Président de la Chambre basse que lui avait ravi en 2009 par Kabila pour avoir contesté la présence de l’armée rwandaise sur le sol congolais.
Mais, s’il faut aussi suivre la gestion de Mboso à la troisième législature passée, où il a bouffé tous les émoluments des assistants parlementaires, il y a de quoi jaser. Et s’il faut suivre les listings des agents, nouvelles unités de Mboso, on y trouvera que des agents issus de sa propre province. Et, s’il faut prendre en considération la liste des agents, membres de son cabinet, ors de la législature précédente, il y a de quoi juger un tribal à la tête de cette institution.
Kamerhe a toujours été honnête avec ses collaborateurs, voire même les journalistes qui, lors de la deuxième législature, om chassé de gré, Kamerhe s’est souvenu des journalistes qui pourtant sont en train de croupir dehors, affamé et leur a, avec élégance servi de temps à autre, contrairement à Mboso qui prendre des journalistes comme ses propres ennemis. Et, prendre un photographe pour le placer comme conseiller en communication, parce qu’il est de son village, il y a de quoi pleurnicher nuits et jours. Nous croyions que si réellement, les élus nationaux veulent soutenir Tshisekedi, ils n’ont qu’à se choisir Kamerhe pour présider à leur destinée. Ils n’ont qu’à consulter les élus de la deuxième législature qui tournent chaque jour à l’hémicycle pour savoir qui de deux a réuni les élus nationaux auprès de lui.
Il faut que la RDC soit un pays de reconnaissance. Les faibles commencements doivent être de mise. Félix Tshisekedi est une enfant de Dieu, c’est pourquoi Dieu continue à le protéger contre tous les ennemis aussi puissants que le monde ait connu. Mais parce qu’il respecte ses engagements que le Seigneur l’a mis au large. En remettant le jeu entre les mains des élus nationaux, il entend voir si réellement les élus nationaux comprennent sa vision. Et, comprendre la vision de Tshisekedi en ces jours, c’est se choisir Kamerhe. Il est aussi en droit de voir que le Premier ministre est sorti de l’Ouest et, il faut en principe que le Président de l’Assemblée vienne de l’Est.
Et, Mboso vient aussi brouiller les cartes, à cause de ses ambitions démesurées qui font la honte de l’âge. Kamerhe reste le pacificateur jusqu’au bout. Il peut redonner à Félix Tshisekedi d’autres issus. Ceux qui ne comprennent pas Kamerhe, alors, ils ne comprennent pas tout simplement la politique et ses aléas. Kamerhe fait la politique avec l’amour du pays et non pour gagner la vie comme certains qui, comme qui dirait que ‘’ c’est une opportunité pour ma famille’’ A vos réflexions, chers élus nationaux.