Sur les ondes de la Radio Top Congo émettant depuis Kinshasa, et par le biais du secrétaire général de son parti politique l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), le désormais ancien vice-premier ministre, ministre de l’Économie nationale Vital Kamerhe a fixé l’opinion sur sa décision siéger à l’Assemblée nationale et de ne pas rester au gouvernement démissionnaire du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Et ce, malgré l’autorisation du président de la Républiqueaux membres dudit gouvernement étant en situation d’incompatibilité suite à leur élection comme députés nationaux ou provinciaux, de continuer à expédier les affaires courantes jusqu’à l’installation du nouveaugouvernement.
S’agissant du cas particulier du président Vital Kamerhe, en accord avec sa hiérarchie [ président de la République, Ndlr], il a été décidé que lui reste au niveau de l’Assemblée nationale. Il va y avoir un ministre intérimaire, et ce, la discrétion du premier ministre qui va confier ce portefeuille à quelqu’un d’autre », a expliqué Billy Kambale, secrétaire général de I’UNC.
À lui de marteler que cela est la décision de « la hiérarchie [Président de la République, Ndlr], qui ne doit pas faire objet de discussion.
Il convient de rappeler que l’absence de Vital Kamerhe au conseil des ministres du vendredi 23 février dernier, le premier du gouvernement démissionnaire expédiant les affaires courantes, a été diversement interprétée sur la toile.
Certains l’accusent de vouloir faire du chantage au chef de l’État d’obtenir le poste de premier ministre ou celui de président de l’Assemblée nationale, d’autres encore l’accusent d’entrer en rébellion avec l’autorité morale de l’Union Sacrée et de commencer « à nourrir ses ambitions de briguer la magistrature suprême en 2028 ». Est-ce que cette mise au point faite par Vital Kamerhe par l’implication du numéro 2 de son parti politique va-t-elle arrêter les critiques à son égard ?
Attendons voir !